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Mike Brown et Konstantin Batyguine

Ce sont deux astronomes de l'Université de Caltech qui ont découvert, en 2014, la possible existence d'une neuvième planète dans notre système solaire, au delà de la ceinture de Kuiper. Ils ont découvert qu'il y avait une neuvième planète en faisant des tests, des observations et des simulations pour réfuter la théorie de son existence. En observant la trajectoire des astres du système solaire, ils en ont déduit que cette disposition sans une neuvième planète était très peu probable, 0.007% selon eux. D'après eux,  le point le plus proche de sa trajectoire serait 200 à 300 fois plus éloigné du Soleil que ne l’est la Terre et que le point le plus éloigné en serait éloigné entre 6000 et 12000 fois  Cette planète n’est donc pas observable, pour le moment en tous cas. Elle aurait une période de révolution de 20 000 ans et ferait entre 5 et 10 fois la masse de la Terre. Pour eux, la présence de cette planète serait aussi la cause d’étranges populations d’astres orbitant le Soleil avec une trajectoire perpendiculaire au plan du système solaire.

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Esther Linder et Christophe Mordasini

En association avec Mike Brown et Konstantin Batyguine, ces deux astrophysiciens ont déterminé à quoi pourrait ressembler cette planète et de quoi elle serait composée. Grâce à leurs calculs, ils ont pu dressé le portrait robot de celle-ci et en ont conclu que cette planète serait composée d'un cœur ferreux, d'un manteau de silicates, d'un manteau de glaces, d'un manteau gazeux et d'une atmosphère.

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Jacques Laskar

Cet astronome français, directeur du CNRS, soutient les recherches de Brown et Batyguine. En utilisant des méthodes différentes, le CNRS arrive à la même conclusion: il y a une neuvième planète dans notre système solaire. Le seul point sur lequel Brown et Batyguine et le CNRS divergent, c'est sur la distance à laquelle se situe cette planète. Pour le CNRS, la planète se trouverait plus proche que ce que pensent les deux astronomes. Grâce à ces recherches, il a supprimé la moitié des possibilités de direction pour la planète. Il a pu identifier une zone probable en simulant notre système solaire avec ou sans cette neuvième planète. Il a constaté que l’ajout de celle-ci diminuait l'écart entre le modèle calculé par les astronomes et ce qui est observé, par rapport au modèle sans la planète.

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Patryk Lykawka et Tadashi Mukai

Ce sont deux chercheurs japonnais qui pensent, eux aussi, qu'il y a une autre planète dans notre système solaire. En 2008, ils émettent l'hypothèse qu'il y aurait une sorte de "Super-Pluton". Ils estiment que son diamètre serait compris entre 10 000 et 16 000 km de diamètre et que son poids serait de 0,3 à 0,7 fois supérieur à celui de la Terre. Ils ont pensé que cette planète pourrait être une planète tellurique ressemblant aux planètes naines Pluton et Eri. D'après les simulations numériques qu'ils ont effectué, cette planète serait si éloignée qu’il s’agirait en fait d’un corps rocheux avec de la glace autour.

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John Matese et Daniel Whitmire

Ces deux chercheurs de l'Université de Louisiane à Lafayette aux Etats-Unis, annoncent avoir la preuve qu’une nouvelle planète grosse comme quatre Jupiter se situe dans notre système solaire, derrière Pluton. Ils la baptisèrent par la suite Tyché. C'est en 2011 que ces deux astrophysiciens ont étudié la trajectoire particulière qu'empruntent certaines comètes à leur entrée dans le système solaire. Ils ont alors calculé qu'une nouvelle planète de très grande taille pourrait se trouver dans la partie extérieure de notre système solaire. Cette planète gazeuse serait quatre fois plus massive que Jupiter, la plus grosse planète orbitant autour du Soleil actuellement connue. Après de nombreuse simulations,

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David Nesvorny

Ce planétologue américain d'origine tchèque pense qu'il est impossible que cette 9ème planète n’existe pas et que c’est grâce à elle que notre système solaire a cette configuration. D'après lui et grâce à ses nombreuses simulations, cette planète serait une planète géante comme Neptune. Sans son existence, certaines autres planètes auraient été détruites.

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Scott Shepard

Ce membre de l’organisation à but non lucratif Carnegie Institution of Science, a étudié la trajectoire de certains astres très éloignées et en a déduit qu’il y avait de fortes chances qu’il y ait une planète. C'est donc en observant les orbites d'astres se situant au delà de Pluton qu'il a remarqué que leurs orbites étaient légèrement inclinés par rapport à l'orbite des planètes du système solaire. De plus, ces astres semblent être attirés par quelque chose. Il est donc persuadé que cette chose est une nouvelle planète dans notre système solaire.

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Alessandro Mordibelli

Cet astronome à l’observatoire de la Cote d’Azure à Nice a déclaré qu'il s'attendait à ce qu’une nouvelle planète soit découverte après avoir fait des recherches et des observations sur la ceinture de Kuiper. Selon lui, la seule chose qui pourrait expliquer l'inclinaison de 6° de certains astres serait la présence d'une nouvelle planète dans notre système solaire. Il s'attend aussi à ce que l'orbite de cette planète soit allongée et que sa période de révolution soit de plusieurs milliers d'années. De plus, il a observé une coupure dans la ceinture de Kuiper ce qui pourrait signifier, celui lui, qu'il y a une planète de la taille de Mars à cette coupure.

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Jakub Scholz et James Unwin

Ces deux scientifiques pensent qu’il pourrait s’agir d’un trou noir primordial qui se serait formé lors de Big Bang, ce qui expliquerait pourquoi l'astre n’est pas détectable. Ainsi, celui-ci serait petit, environ 9 cm de diamètre, et difficile à repérer. Ils précisent que la probabilité que ce soit une planète est comparable à la probabilité que ce soit un trou noir primordial. Ils voudraient étendre leurs recherches dans des longueurs d'ondes invisibles à l’œil nu comme les rayons gamma et les rayons X pour pouvoir observer le trou noir. Selon eux, la présence de ce trou noir pourrait expliquer les anomalies gravitationnels des objets transneptuniens.

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Jihad Touma

Selon ce chercheur libanais, il y a effectivement quelque chose de caché dans notre système solaire, mais pour lui, il serait impossible que ça soit une planète. En effet, selon lui, les calculs effectués sont incorrects car ils ne prennent pas en compte l'attraction gravitationnelle de cette possible planète. Il n'y aurait donc aucune raison qu'une si grosse planète soit si éloignée du Soleil. D'après lui, Il s'agirait de plusieurs corps étalés sur un disque de 100 km de diamètre. Cependant, ses arguments ne réfutent pas l'hypothèse de la présence d'une planète mais signifient que soit la planète est bien plus petite soit qu'il s'agit d'un disque de corps.

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Ann-Marie Madigan

Ann-Marie Madigan est la directrice adjointe de l’université du Colorado. Pour elle la seule certitude est qu’il y a un corps mais pour elle, il est plus probable que ce corps soit composé de plein de petits corps de roches plutôt qu’une nouvelle planète. En effet, d'après elle, les corps se situant en périphérie de notre système pourraient agir les uns sur les autres. Cela expliquerait donc les anomalies de leurs orbites. Cet amas de corps agirait donc comme un corps bien plus gros sur les planètes.

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American Astronomical Society

Cette société savante américaine dirigée par Megan Donahue fait des recherches sur l'astronomie. D'après eux, la présence de cette planète pourrait expliquer de nombreuses choses dans notre système solaire. Cependant, les preuves fournies par Brown et Batyguine ne serait pas assez solides pour prouver l'existence de celle-ci. En effet, les calculs qu'ils ont effectués restent les mêmes que ça soit une planète ou de nombreux corps. Ils ne rejettent pas l'hypothèse de la planète mais ne rejettent pas non plus l'hypothèse d'un amas de corps.

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Hal Levison

Ce planétologue se méfie un peu de toutes ces déclarations car pour lui, cette hypothèse a trop de fois été évoquée pour être réfutée par la suite. En effet, on peut prendre l'exemple de Pluton qui a été découvert au début du 20ème siècle puis qui, au début du 21ème siècle, a été reclassé en planète naine. Il ne dit pas qu'il est impossible qu'il y ait une nouvelle planète dans notre système solaire mais il dit juste qu'il n'y croit pas vraiment et qu'il faut prendre cette hypothèse avec des pincettes.

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Gizmodo

Sur ce blog, on peut lire qu’il est possible qu’il y ait une autre planète dans notre système solaire mais qu’il est tout autant possible que ce soit un trou noir ou n’importe quoi d'autre puisqu’il faut avoir l’esprit ouvert et laisser les expériences supprimer certaines hypothèses. Ils pensent que l'hypothèse d'un trou noir n'est pas l'hypothèse la plus évidente mais qu'on ne peut pas encore dire que cette hypothèse est fausse.

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